Chasuble orange sur les épaules, les élèves de 4ᵉ du collège Louise Weiss de Nozay parcourent le vaste campus de 22 hectares de l’entreprise Data4 à Marcoussis (Essonne). Après une dizaine de minutes de marche, et quelques biches croisées en chemin, les élèves arrivent au niveau des data centers ou plutôt centre de données, en bon français.
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Un site ultra-sécurisé
L’opérateur français en a construit 20 depuis 2006, sur ce site au cœur de Paris-Saclay, auparavant occupé par Alcatel.
Le site est ultra-sécurisé, il faut montrer patte blanche pour y pénétrer, présenter une pièce d’identité pour obtenir un badge et présenter celui-ci à plusieurs reprises pour passer les tourniquets et autres portes d’accès.
« La fuite de données est l’événement le plus grave auquel nos data centers sont exposées. C’est pour cela que l’accès y est très sécurisé », explique aux élèves François Sterin, président et directeur général de Data4.
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L’air extérieur utilisé pour refroidir les serveurs
À l’intérieur, les câbles courent de partout et les milliers de serveurs qui tournent en continu créent un bourdonnement incessant.
Il y fait chaud aussi : entre 25 et 27 °C en moyenne. Pour refroidir la température, Data4 a recours au free-cooling, une technique qui consiste à créer un conduit acheminant l’air extérieur directement dans la salle des serveurs.
En cette période hivernale, la technique est particulièrement efficace et permet à l’entreprise de réduire ses consommations énergétiques.
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Grand secret sur l’identité des clients et la nature des données stockées
« Chaque année, 2,5 % de l’énergie consommée en France l’est par des data centers », rappelle aux élèves Adrien Lariepe, responsable des affaires publiques chez Data4.
Quelles sont les données qui sont hébergées ici ? Mystère. Tout est confidentiel au sujet des clients qui utilisent les infrastructures de Data4. Les photos sont notamment proscrites à l’intérieur des bâtiments.
Du côté de l’entreprise, on explique que les data centers sont aussi bien utilisés par des PME que par des gérants du numérique. Ainsi, certains clients occupent un bâtiment entier, d’autres seulement quelques rangées de serveurs.
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Le rappel des gestes de sobriété numérique
« C’est très impressionnant. Je ne savais que toutes nos données d’Internet provenaient de lieux comme celui-ci », confie Tylian, 13 ans.
L’adolescent utilise peu Internet : « Je le fais principalement pour faire des recherches et regarder des vidéos », détaille l’adolescent. Avec ses camardes, c’est la première fois qu’il visite un data center.
Alors avant d’entrer dans le vif du sujet, les élèves ont eu le droit à une sensibilisation sur les enjeux du numérique, notamment sur la nécessité d’adopter des gestes de sobriété : éteindre ses appareils, les garder le plus longtemps possible, les faire réparer, éviter de consommer trop de données en même temps, nettoyer régulièrement ses données, etc.
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« Découvrir les entreprises qui entourent le collège »
« Avec Nathalie Rolles-Bourges, la principale du collège, nous aimons organiser ce type de visite pour permettre aux élèves de découvrir les infrastructures et entreprises qui entourent le collège », précise madame Brunet-Manquat, la principale adjointe.
« Cette visite s’inscrit aussi dans le travail que nous menons sur l’orientation avec la possibilité pour les élèves de découvrir les différents métiers en lien avec l’activité de Data4″, complète-t-elle.
Plutôt intéressés par la visite, les collégiens ont posé de nombreuses questions, parfois pointues sur les centres de données.
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« Beaucoup de métiers d’avenir dans le numérique »
« Il y a beaucoup de métiers d’avenir dans le numérique. C’est un secteur qui recrute à tous les niveaux d’études pour des postes de cadres, de techniciens ou d’ouvriers », souligne Karima Mathieu, responsable énergie chez Data4, en détaillant son parcours académique.
À Marcoussis, le campus abrite 686 emplois permanents : 434 sur le volet opérationnel pour gérer l’exploitation et la maintenance des data centers et 252 autres pour la construction des deux nouveaux centres de données, encore plus imposant que les précédents.
En parallèle, l’opérateur français a racheté le site de Nokia à Nozay pour y créer huit nouveaux data centers sur des terres déjà artificialisés, comme à Marcoussis.
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Ce post a été sélectionné par le staff de asnozay.fr sur internet pour la seule raison qu’il se présentait dans les colonnes d’un blog consacré au thème « Association Spoortive de Nozay Essonne ». Le site asnozay.fr a pour but de publier certains articles sur la thématique Association Spoortive de Nozay Essonne développées sur le web. L’article initial a été reproduit du mieux possible. Afin d’émettre des remarques sur ce dossier autour du sujet « Association Spoortive de Nozay Essonne » veuillez contacter les coordonnées indiquées sur notre site. Consultez notre site asnozay.fr et nos réseaux sociaux afin d’être au courant des prochaines parutions.