Dans « Le 13H à vos côtés », le JT de TF1 vous accompagne face aux problèmes que vous rencontrez au quotidien.
Au menu du jour, la question d’un habitant de l’Essonne qui s’est cassé la jambe au ski et ne parvient pas à trouver une ambulance pour faire ses soins post-opératoires à l’hôpital.
Thierry Coiffier lui répond sur le plateau de Marie-Sophie Lacarrau.
Je me suis cassé la jambe. J’ai besoin d’une ambulance pour recevoir des soins urgents, mais je n’en trouve pas…
David, de Nozay, dans l’Essonne s’est cassé la jambe lors de ses vacances au ski. Pas de problème, nous dit-il, pour la gestion de l’urgence, il a été très bien pris en charge. Mais de retour chez lui dans l’Essonne, la jambe immobilisée, impossible de trouver une ambulance pour l’emmener faire ses soins post-opératoires à l’hôpital. « Nous ne prenons plus de nouveaux clients » ou alors « la course n’est pas rentable« , voici les réponses qu’on lui a fournies.
Comment expliquer une telle situation ? Il y a plusieurs facteurs. Déjà, une pénurie de mains d’œuvre chez les ambulanciers.
Nous avons contacté la Fédération Nationale des Ambulanciers Privés, la FNAP. Elle estime le nombre de postes à pourvoir à environ 15.000, c’est énorme. Il y a actuellement 60.000 personnes qui travaillent dans le secteur, ce serait une hausse de 25%.
En cause, nous dit la Fédération, des salaires trop bas, peu attractifs, les employeurs ne peuvent pas vraiment faire ce qu’ils veulent puisque les tarifs sont fixés par l’Assurance Maladie.
Par ailleurs, des ambulanciers ont répondu à David que la course n’était pas rentable. On en revient aux prix fixés par l’Assurance Maladie. Les ambulanciers prétendent qu’avec l’inflation, la hausse du prix des carburants, certaines courses ne sont plus rentables et préfèrent donc les refuser. Et les taxis répondent la même chose. Il y a eu une augmentation en novembre dernier, mais cela ne suffit visiblement pas.
Au final, ce sont les patients comme David qui sont pénalisés. La Fédération m’a même parlé de patients qui sont rentrés chez eux en stop après une dialyse. Contactée, l’Assurance Maladie ne nous a pas répondu, de même que le ministère de la Santé.
En tout cas, le gouvernement souhaite rationaliser les dépenses en matière de transport sanitaire, c’est vrai qu’elles ont fortement augmenté, elles atteignent 5,7 milliards d’euros. Elle se chiffraient à 4 milliards en 2012, selon Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances.
Dans cette optique, une première mesure a été de rendre obligatoire le transport sanitaire partagé pour les patients sous peine de se voir appliquer une pénalité. En attendant que le secteur trouve des solutions, certains patients se trouvent dans une situation délicate.
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Ce post a été sélectionné par le staff de asnozay.fr sur internet pour la seule raison qu’il se présentait dans les colonnes d’un blog consacré au thème « Association Spoortive de Nozay Essonne ». Le site asnozay.fr a pour but de publier certains articles sur la thématique Association Spoortive de Nozay Essonne développées sur le web. L’article initial a été reproduit du mieux possible. Afin d’émettre des remarques sur ce dossier autour du sujet « Association Spoortive de Nozay Essonne » veuillez contacter les coordonnées indiquées sur notre site. Consultez notre site asnozay.fr et nos réseaux sociaux afin d’être au courant des prochaines parutions.