C’est l’histoire d’un club pas comme les autres, qui joue au football dans une ville connue pour abriter le Centre national du rugby. Le FC Marcoussis Nozay La Ville-du-Bois, dernier représentant du District à l’échelle nationale (D1), a déjà gagné sa Coupe de France, avant d’affronter Vierzon (N2), dimanche 20 novembre (14 h). « Un club de Ligue 1 a besoin de gagner six matches pour remporter la Coupe. Nous, on a déjà passé six tours ! »
Pour Florent Vovard, entraîneur-joueur, son équipe a accompli un authentique exploit. Un 8e tour, c’est un record absolu pour le club, qui a sorti Le Pays-du-Valois (R1) au dernier tour (3-2). « C’est le plus gros match de l’histoire club », ose même Gilles Chevillard, président heureux du parcours des siens. « Ça nous donne beaucoup plus de travail que d’habitude, car on a délocalisé le match à Marcoussis (les matches de championnat se jouent à Nozay habituellement, N.D.L.R.) . On découvre ce qu’est l’organisation d’un match de niveau national. »
« Un tel engouement, c’est du jamais vu »
La ferveur populaire est à la hauteur de l’événement : les billets mis en vente ont tous trouvé preneur en quelques heures. Une centaine de places sera disponible le jour du match, au guichet du stade Pierre-Camou. « On attend entre 600 et 700 supporters, précise le président. Un tel engouement, c’est du jamais vu pour notre club. On est fier, mais on ne réalise pas. »
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L’épopée en Coupe de France est une parenthèse enchantée pour le promu marcoussissien, avant-dernier de D1 avec une seule victoire. « Cela ne reflète pas la qualité de l’équipe. Avec les joueurs suspendus et les bobos, on a souvent fait jouer une équipe bis en championnat, tempère Florent Vovard, professeur d’EPS dans un lycée horticole. Maintenant, on est focus sur Vierzon. Jouer une telle rencontre, ça nous arrivera peut-être une fois dans notre carrière. » Avant d’éliminer Le Pays-du-Valois, le club de l’Essonne avait sorti Marolles (3-0), Malakoff (4-1), Montfermeil (5-4), Issy-les-Moulineaux (4-2) et Suresnes (R2, 3-3, 4-3 aux tab), tous des clubs d’Ile-de-France.
Une montagne à gravir, une histoire à écrire
« C’est extrêmement compliqué de sortir de la région parisienne avec la valeur de tous les clubs qui nous entourent. C’est un exploit en soi », savoure Florent Vovard, enfant du club, qui a même entraîné certains joueurs de l’équipe première dans les catégories jeunes. « Je prends un réel plaisir à les voir évoluer avec moi aujourd’hui. C’est une petite fierté. » Contre Vierzon, dimanche, le FC Marcoussis (650 licenciés) vivra une grande fête, entouré de ses supporters et de ses nombreux bénévoles, investis depuis de longues années.
Au prochain tour, les clubs de Ligue 1 entreront en lice. Alors, le staff et les joueurs se mettent à rêver. « Beaucoup de joueurs voudraient affronter le PSG en cas de qualification, c’est sûr. Mais en attendant, Vierzon, c’est un peu comme notre PSG », sourit l’entraîneur. « Je suis très réaliste, je sais que ça va être très compliqué », assure Gilles Chevillard. L’histoire est jusque-là magnifique, mais une nouvelle page reste encore à écrire pour le Petit Poucet de la Coupe de France. Florent Vovard s’attend à un gros combat : « On a une montagne à gravir ».
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