Interpellé vers 3h30 du matin ce jeudi après avoir un refus d’obtempérer dans l’Essonne, Zola, 24 ans, est un rappeur français natif d’Evry, dans le même département. L’artiste aux milliers d’albums vendus avait déjà eu maille à partir avec la justice par le passé.
Pour Zola, la fiction a été devancée par la réalité. Le rappeur de 24 ans, de son vrai nom Aurélien N’Zuzi Zola, a été interpellé dans l’Essonne, vers 3h30 du matin jeudi 29 août, par les forces de l’ordre après avoir dans un premier temps pris la fuite, a appris CNEWS d’une source proche du dossier.
Originaire d’Evry, ville de l’Essonne dans laquelle il a passé son enfance avant de rejoindre plus tard Lure, en Haute-Saône, Zola avait l’habitude de jouer avec les lois françaises, en diffusant régulièrement sur ses réseaux sociaux des rodéos à moto ou des accélérations à bord de ses voitures, tard dans la nuit.
Aurélien N’Zuzi Zola, expansif et amateur de grosses cylindrées, ne cachait pas non plus sa réussite professionnelle, publiant régulièrement ses nouvelles acquisitions. Egalement consommateur d’alcool et de drogue – des faits qu’il revendiquait en interview –, Zola a cette fois-ci été rattrapé par la loi.
500.000 albums vendus
Connu des services de police – en juin 2023, il avait été condamné à dix mois d’emprisonnement avec sursis probatoire d’une durée de deux ans pour avoir agressé un automobiliste avec une batte de baseball –, le rappeur roulait à plus de 200 km/h sur l’autoroute A6 avec les phares éteints et aurait refusé de s’arrêter face à la demande des gendarmes. Interpellé, il a été testé positif aux stupéfiants et placé en garde à vue jeudi 29 août.
L’artiste, qui a commencé sa carrière en 2016, jouit désormais d’un grand succès, avec plus de 500.000 albums vendus en carrière. En janvier, il s’était associé à une autre tête d’affiche du rap français, Koba La D, par ailleurs lui aussi bien connu des services de police, pour sortir un album en commun : «Frères Ennemis».
Fils d’un père congolais et d’une mère française, Zola a perdu cette dernière en 2023, renversée à vélo par un automobiliste, à Lure (Haute-Saône), où elle résidait.
A l’époque, le jeune homme s’était dit choqué de voir le conducteur ayant renversé sa mère remis en liberté et s’en était ému publiquement. Cet excès de liberté qu’il critiquait lui a valu, jeudi 29 août, un passage en garde à vue.
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