Pourquoi ces nouveaux habitants ont-ils choisi Nozay

La commune a vu arriver 150 nouveaux habitants en 2024. Une cinquantaine d’entre eux était présents, samedi matin, à la réception de la municipalité, en salle des mariages.

« Nous sommes honorés de votre présence parmi nous. Vous faites partie désormais des 4 316 habitants d’une commune qui pourrait atteindre les 5 000 à l’horizon 2035. Une ambition démographique mesurée, car nous souhaitons conserver l’esprit village de notre petite cité, » déclare le maire, Jean-Claude Provost, en préambule. Ville fleurie, ville sportive, ville dynamique, Nozay se prévaut de tous ces qualificatifs qui ne sont pas usurpés. Samedi matin, un diaporama en a fait l’illustration auprès des invités.

Des nouveaux habitants accueillis à bras ouverts à Nozay et attentifs à l’exposé des élus lors de la réception organisée pour eux samedi 12 avril. Ouest-France

Une commune qui reste abordable

Au nombre de ces hôtes, on comptait une population sociologiquement éclectique, allant du jeune couple aux retraités, en passant par des familles. Ainsi, Coline Uguen et Guillaume Poulain ont franchi les quinze kilomètres qui les séparent de Nort-sur-Erdre, leur ancienne commune, pour venir s’installer en terre nozéenne dans une maison qu’ils vont prendre le temps de restaurer. Leur motivation ? « Les prix du foncier nortais nous paraissaient inabordables. »

« Un environnement bucolique »

Marie-Charlotte et Marc Derouet ont déserté sans regret la région parisienne en mars dernier. La professeure de mathématiques et l’ingénieur en énergie, accompagnés de Lucie et Hugo, leurs deux enfants, coulent des jours heureux dans un hameau, à quelques encablures du bourg. « Le dynamisme commercial, la qualité des services, alliés à un environnement bucolique, nous ont définitivement convaincus », admet le couple.

Après une trépidante vie parisienne, il choisit la retraite au calme

Le plus grand village de la commune, La Tardivière, compte, depuis juillet, un nouveau couple. Corine Semy et Fabrice Sans ont eu le coup de cœur pour un secteur qui accumule les bons points selon eux. « Comment ne pas préférer le calme, la convivialité et l’environnement vivifiant de la campagne à une vie parisienne trépidante et individualiste ? Nous avons déniché la perle rare grâce à mes cousins qui habitent Carquefou », confie Fabrice Sans, tout jeune retraité. Sa compagne apprécie d’avoir la voie rapide pour rejoindre Bruz, près de Rennes, où elle poursuit son activité professionnelle.