« À l’horizon 2050, la population de la communauté de communes pourrait atteindre 18 500 habitants », conclut l’étude présentée par Charlotte Thomas-Morel, chargée d’études à l’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise), lors de la séance du conseil communautaire du 18 décembre. La croissance actuelle est portée par un solde naturel positif, à savoir davantage de naissances que de décès. Après dix années de baisse, le nombre de naissances s’est stabilisé dans l’ensemble des sept communes de la communauté. « Seule, la commune de Nozay présente un solde naturel négatif. Mais cela s’explique par la présence d’un Ehpad dans son territoire », explique la chargée d’études.
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La population de la com’com’est majoritairement rurale, et elle s’ouvre de plus en plus à un accueil de trentenaires et quadragénaires avec enfants. « En majorité, ce sont des familles de toutes catégories socioprofessionnelles, même s’il y a davantage d’employés et d’ouvriers », relève l’étude. Autre caractéristique : 75 % des résidences sont occupées par des propriétaires.
Zoom sur deux tranches d’âge
La tranche des moins de 3 ans manque d’équipements. Le nombre de places que proposent les établissements d’accueil à Nozay, Abbaretz et Saffré, ne répond pas à la demande. D’autre part, les assistantes maternelles sont de moins en moins nombreuses. La population des 3 à 10 ans, qui correspond aux effectifs des écoles maternelles et élémentaires, est en légère baisse.
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Quant à celle de 11 à 14 ans, à savoir celle des collégiens, elle reste stable depuis 2017. Cependant, on enregistrera une baisse des effectifs dès la rentrée prochaine. « Elle s’explique par l’arrivée de générations plus réduites, liée à une baisse de natalité observée à partir de 2013 », explique Charlotte Thomas-Morel. À l’autre extrémité, la population des seniors devrait progresser dans la décennie à venir. Elle sera marquée notamment par une hausse importante de personnes seules. « À partir des années 2030, les besoins d’accompagnement devraient croître de manière significative, avec l’arrivée des générations du baby-boom, qui se situeront autour des 85 ans », conclut la chargée d’étude.
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