Les faits, qui ont eu lieu vendredi 27 septembre au lycée Rosa Parks de Montgeron, ont fait réagir la nouvelle ministre de l’Éducation. Il y a deux blessés.
«Wallah, ils sont en train de s’enc****, coups de brise vitre, le Coran ça s’enc***». Dans un langage fleuri, un jeune homme filme et commente la violente bagarre qui se déroule sous ses yeux. La scène a eu lieu dans la cour du lycée Rosa Parks de Montgeron (Essonne) vendredi 27 septembre peu avant 10h30.
Sur cette vidéo d’une trentaine de secondes, largement relayée sur les réseaux sociaux, on voit une dizaine d’adolescents s’affronter à coups de poing et de pied. L’un est armé d’un marteau, un autre d’une béquille. Deux lycéens ont été légèrement blessés au cours de cette rixe. Le premier, âgé de 18 ans et connu des services de police, a une plaie ouverte au visage après avoir reçu des coups de marteau. Le second, âgé de 17 ans, a été roué de coups alors qu’il était au sol. Cette bagarre pourrait être liée à une rivalité entre quartiers, selon une source policière.
«L’École est un sanctuaire»
«Les images de l’agression d’un élève à coups de marteau par l’un de ses camarades dans la cour d’un lycée en Essonne sont inacceptables. L’École est un sanctuaire où l’on enseigne les savoirs et les valeurs de la République. Je ne dévierai pas de cette ligne et soutiendrai l’application de sanctions disciplinaires et pénales chaque fois que nécessaire pour enseigner le respect des règles», a réagi la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet.
«Des renforts humains de police et de l’Éducation nationale ont été déployés sur place dès hier et sont présents ce matin pour assurer la sécurité dans l’enceinte et sur le chemin du lycée. Ils le resteront aussi longtemps que nécessaire. Personne ne doit s’en prendre à l’École, à ses professeurs, à ses personnels ou à ses élèves. Je ne laisserai rien passer», a-t-elle poursuivi.
«Le proviseur a sollicité dès vendredi la présence d’une brigade régionale de sécurité qui a été dépêchée sur place immédiatement», nous indique la région Île-de-France. «Valérie Pécresse a condamné dès hier ces violences et demandé la plus grande sévérité face à ces actes et a assuré que la brigade régionale de sécurité restera le temps qu’il faut pour ramener le calme», nous précise-t-on.
Une enquête a été ouverte. Les auteurs n’ont pour l’heure pas été identifiés.
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